Les artistes chinois se copient abondamment entre eux, depuis des siècles. À cela, au moins cinq raisons dont toutes sont honorables, sauf une. 1. La copie d’apprentissage En Chine, l’enseignement passe par la copie des maîtres anciens. C’est ainsi qu’on perpétue un art, des traditions, des gestes. Il passe aussi par la lecture des traités de peinture. Le tout premier traité de peinture jamais écrit est chinois, il s’intitule Introduction à la peinture de paysage, il a été rédigé au 5e siècle par le peintre et moine bouddhiste Zong Bing. On le lit encore de nos jours. D’autres traités, fort nombreux, viennent compléter l’apprentissage manuel. Certains sont théoriques, d’autres sont...
septembre 2025
samedi 13 septembre 2025
Le scandale des copies chinoises
samedi 13 septembre 2025, 10:13 / 3 commentaires
dimanche 14 septembre 2025
Leibniz et le Yi King
dimanche 14 septembre 2025, 12:12 / un commentaire
La Chine compte quatre textes classiques : le Classique des Documents, le Classique des vers, les Annales des Printemps et Automnes et enfin le Classique des mutations, c’est-à-dire le Yi King ou Yi Jing, qui date du date du Ier millénaire av. J.-C. Le Yi King est un traité de divination rédigé par un empereur légendaire, Fuxi. Il utilise deux traits ; l’un, yang, est continu, l’autre, yin, est brisé. Avec ces deux traits l’on trace huit trigrammes, composés de trois traits : trois traits pleins, deux traits pleins et un brisé, deux traits brisés et un plein, etc. Les huit trigrammes dans le Yi King publié par Hu Guang (1369-1418), dans sa réédition de 1440 Si l’on empile deux groupes de...